Marvejols-Mende,

MARVEJOLS-MENDE
Venez courir la légende

« Venez courir la légende » : tel est le slogan de Marvejols-Mende, élevée au rang d'institution dans le milieu de la course sur route.

Cette Classique célèbrera cette année, sa 37ième édition. A cette occasion l'épreuve réunira un plateau « Comme jamais elle n'en n'a connu » : affirme Jean-Claude Moulin, aux commandes de l'organisation depuis le commencement en 1973.

« Une époque où les têtes d'affiche se contentaient de résider au camping, ou de dormir sur la paille au fond des granges » : se souvient nostalgique ce pionnier du hors stade.

30 nations seront représentées en Lozère, dont le Kenya et l'Ethiopie, plus un fort contingent de légionnaires.

Eu égard au background des engagés, la victoire devrait logiquement revenir à un Africain. Parmi ces athlètes figurent chez les messieurs, L'Ethiopien Melese Gashaw, vainqueur du Marathon de Paris en 2005 et de cette épreuve languedocienne en 2004 et 2006 ainsi que le Kényan Luka Kanda, auteur cette année d'un chrono de 1h01'01'' et chez les dames l'Ethiopienne Atsede Besuye, qui a réalisé en 2009, 2h25'17''sur marathon et la Kényane Mary Keitany, vice championne du monde 2007 du semi marathon en 1h06'48''.

Jean-Claude Moulin ne parvient pas à s'expliquer pourquoi autant de compétiteurs étrangers de haut niveau ont souhaité s'aligner à Marvejols-Mende : « C'est bizarre. Certaines années on galère pour constituer le plateau. Or, cette année nous avons reçu pleins de propositions et on a même été obligé de refuser des tops athlètes. Pourtant, à un mois des mondiaux de Berlin, on pensait que certaines fédérations ne laisseraient pas sortir leurs sélectionnés. L'an passé, l'Ethiopie avait bloqué Melese Gashaw, en prévision des JO de Pékin »

Si cette course longue de 22,4 km entre deux communes est réputée pour son niveau de compétition et le fabuleux spectacle offert par l'élite, elle demeure également une manifestation populaire d'envergure.
4500 coureurs prendront le départ.
« 300 de plus qu'en 2008 » : proclame le boss qui s'inquiétait à ce sujet : « On pensait que notre effectif global allait tendre à la baisse du fait de la crise. Surtout que 95% des participants viennent de l'extérieur. Les Lozériens ne représentent que 5% des coureurs. Au fond je crois que l'on s'est maintenu, parce qu'en plein été nous ne souffrons pas d'une concurrence féroce. Il existe bien d'autres courses dans d'autres régions, mais elles n'ont jamais rassemblé autant de coureurs que nous, ni chercher à constituer un plateau d'une telle qualité. Aussi Marvejols-Mende ne se réduit pas seulement à la compétition avec ses 7 orchestres répartis tout au long du parcours et son public fourni. Les gens apprécient également toutes les festivités avant et après l'épreuve, à l'image des feux d'artifice, du repas dansant d'après course que l'on nomme, l'aligot-party et qui dure jusqu'à minuit, heure à laquelle les coureurs sacrifient à la traditionnelle course de minuit en tenue d'Eve et d'Adam à travers les rues de Mende »

De la sorte, bien plus qu'une compétition exigeante en raison de son profil, Marvejols-Mende apparaît comme un événement immanquable à vivre le temps d'un week-end.