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Mondiaux de Berlin
17/08/2009
ATHLETISME - MONDIAL DE BERLIN
Jessica Ennis remporte l'heptathlon
L'athlétisme n'est que le reflet simple de la vie. Dans ses contours, ses détours, riche de tout et de rien. Vague après vague, porteuse du bien et du mal. De ces histoires parfois petites ou grandes où le cadre du bonheur et du malheur est si peu défini, mal joint, aux angles mal collés pour écarter l'espace et laisser entrer tous les espoirs.
L'an passé, dans un printemps humide à ne pas sortir un athlète dehors, Jessica Ennis apprend qu'elle ne sera pas du voyage pour Pékin où dans le nid d'oiseau, elle pouvait espérer couver une belle médaille, l'or peut être, dans ce nid laissé vacant par une Carolina Kluft usée par les 7 travaux quotidiens.
Alors Jessica a pleuré. De chaudes larmes lorsqu'en sortant de l'hôpital, les blouses blanches lui apprenaient que sa hanche était victime d'une triple fracture de fatigue nécessitant une longue convalescence.
La presse qui dégaine souvent plus vite qu'un lanceur de javelot y est allé de ses sarcasmes : « Mais pourquoi est-elle allée concourir à Götzis alors qu'elle se savait blessée ? ».
Jessica s'est repliée dans sa coquille et a laissé ainsi passé une fin de printemps pourrie, un été tout autant pour rechausser tranquillement les pointes à l'automne venue.
Jessica Ennis, née d'un père jamaïcain et d'une mère anglaise, appartient à la génération Sherbrooke. C'est souvent ainsi que l'on définie les nouveaux talents dans l'échelle de temps de l'athlétisme. Pour mesurer les progrès, les ascensions, que chaque barreau de l'échelle est gravis, l'un après l'autre pour espérer le meilleur. Meilleure cadette mondiale en 2003 puis 8ème chez les juniors au Mondial de Grosseto en 2004, elle devient ensuite championne d'Europe juniors en 2005 puis championne du Commonwealth en 2006.
Ainsi les années se suivent avec un score qui grimpe au dessus des 6000 points et un nom qui s'impose désormais dans la hiérarchie de l'heptathlon avec une belle 4ème place à Osaka en 2007.
La petite anglaise surnommée « têtard » (tadpole) par Kelly Sotherton, son coach personnel est arrivée à Berlin avec une grosse pression sur les épaules et sur les hanches, tant la presse anglaise n'attend pas le répit pour se jeter sur sa proie. Comment allait-telle résister à cela en arrivant avec la meilleure performance mondiale de l'année réalisée à Desenzano del Gardo en Italie.
Mais « Tadpole » a les nerfs solides. Née et grandie dans la banlieue sombre de Sheffield, elle a démontré qu'elle savait relever de grands défis. D'entrée de jeu, elle plante 1135 points lors du 100 mètres haies (12 »93) puis 1293 points à la hauteur (1,92 m). Les jeux sont presque faits. Il ne reste plus qu'à limiter les dégâts au poids, ce maudit boulet qui ne décolle pas de son poignet. A Osaka, un petit 12 mètres l'avait privée du bronze. Cette fois, avec 14 mètres, elle sait que la route est dégagée pour remporter l'or à seulement 23 ans. En sortant du cercle maudit elle confiera : Le poids, c'était un moment crucial. Les autres avaient lancé à plus de 15 mètres. Moi il me fallait au moins 14. J'avoue avoir paniqué. Mais je savais ce que j'avais à faire ». Elle tourne ainsi la page de cette première journée avec 4214 points le 3ème plus gros score de l'histoire de l'heptathlon.
La seconde journée se déroule alors comme un roman qui se lit trop vite. L'épilogue est explosif. Jessica le raconte si bien : « J'avais l'adrénaline à fond. Je me sentais salement fatiguée mais je voulais gagner cette dernière épreuve. Je n'au fait que repenser aux conseils de Denise Lewis (championne olympique à Sydney en 2000)».
Avant même que Bolt vienne embraser le stade de Berlin, Jessica à sa façon, dispute ce 800 mètres comme si elle courait le dernier 100 mètres de sa vie. Portée par un public qui redouble d'énergie lorsque l'allemande Jennifer Oeser prétendante à la médaille d'argent, chute, pour se relever et amorcer une course poursuite à la vie à la mort.
Alors que Paula Radcliffe est déclinante, l'Angleterre se cherchait une nouvelle égérie à vampiriser jusqu'à Londres 2012. L'horizon de Jessica est désormais clairement défini : une immense mer à boire. Une mission délicate pour un têtard.
ATHLETISME - MONDIAL DE BERLIN
Jessica Ennis remporte l'heptathlon
L'athlétisme n'est que le reflet simple de la vie. Dans ses contours, ses détours, riche de tout et de rien. Vague après vague, porteuse du bien et du mal. De ces histoires parfois petites ou grandes où le cadre du bonheur et du malheur est si peu défini, mal joint, aux angles mal collés pour écarter l'espace et laisser entrer tous les espoirs.
L'an passé, dans un printemps humide à ne pas sortir un athlète dehors, Jessica Ennis apprend qu'elle ne sera pas du voyage pour Pékin où dans le nid d'oiseau, elle pouvait espérer couver une belle médaille, l'or peut être, dans ce nid laissé vacant par une Carolina Kluft usée par les 7 travaux quotidiens.
Alors Jessica a pleuré. De chaudes larmes lorsqu'en sortant de l'hôpital, les blouses blanches lui apprenaient que sa hanche était victime d'une triple fracture de fatigue nécessitant une longue convalescence.
La presse qui dégaine souvent plus vite qu'un lanceur de javelot y est allé de ses sarcasmes : « Mais pourquoi est-elle allée concourir à Götzis alors qu'elle se savait blessée ? ».
Jessica s'est repliée dans sa coquille et a laissé ainsi passé une fin de printemps pourrie, un été tout autant pour rechausser tranquillement les pointes à l'automne venue.
Jessica Ennis, née d'un père jamaïcain et d'une mère anglaise, appartient à la génération Sherbrooke. C'est souvent ainsi que l'on définie les nouveaux talents dans l'échelle de temps de l'athlétisme. Pour mesurer les progrès, les ascensions, que chaque barreau de l'échelle est gravis, l'un après l'autre pour espérer le meilleur. Meilleure cadette mondiale en 2003 puis 8ème chez les juniors au Mondial de Grosseto en 2004, elle devient ensuite championne d'Europe juniors en 2005 puis championne du Commonwealth en 2006.
Ainsi les années se suivent avec un score qui grimpe au dessus des 6000 points et un nom qui s'impose désormais dans la hiérarchie de l'heptathlon avec une belle 4ème place à Osaka en 2007.
La petite anglaise surnommée « têtard » (tadpole) par Kelly Sotherton, son coach personnel est arrivée à Berlin avec une grosse pression sur les épaules et sur les hanches, tant la presse anglaise n'attend pas le répit pour se jeter sur sa proie. Comment allait-telle résister à cela en arrivant avec la meilleure performance mondiale de l'année réalisée à Desenzano del Gardo en Italie.
Mais « Tadpole » a les nerfs solides. Née et grandie dans la banlieue sombre de Sheffield, elle a démontré qu'elle savait relever de grands défis. D'entrée de jeu, elle plante 1135 points lors du 100 mètres haies (12 »93) puis 1293 points à la hauteur (1,92 m). Les jeux sont presque faits. Il ne reste plus qu'à limiter les dégâts au poids, ce maudit boulet qui ne décolle pas de son poignet. A Osaka, un petit 12 mètres l'avait privée du bronze. Cette fois, avec 14 mètres, elle sait que la route est dégagée pour remporter l'or à seulement 23 ans. En sortant du cercle maudit elle confiera : Le poids, c'était un moment crucial. Les autres avaient lancé à plus de 15 mètres. Moi il me fallait au moins 14. J'avoue avoir paniqué. Mais je savais ce que j'avais à faire ». Elle tourne ainsi la page de cette première journée avec 4214 points le 3ème plus gros score de l'histoire de l'heptathlon.
La seconde journée se déroule alors comme un roman qui se lit trop vite. L'épilogue est explosif. Jessica le raconte si bien : « J'avais l'adrénaline à fond. Je me sentais salement fatiguée mais je voulais gagner cette dernière épreuve. Je n'au fait que repenser aux conseils de Denise Lewis (championne olympique à Sydney en 2000)».
Avant même que Bolt vienne embraser le stade de Berlin, Jessica à sa façon, dispute ce 800 mètres comme si elle courait le dernier 100 mètres de sa vie. Portée par un public qui redouble d'énergie lorsque l'allemande Jennifer Oeser prétendante à la médaille d'argent, chute, pour se relever et amorcer une course poursuite à la vie à la mort.
Alors que Paula Radcliffe est déclinante, l'Angleterre se cherchait une nouvelle égérie à vampiriser jusqu'à Londres 2012. L'horizon de Jessica est désormais clairement défini : une immense mer à boire. Une mission délicate pour un têtard.
La marmotte- Admin
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