LUTTE ANTI DOPAGE - DEUX NOUVEAUX CAS

Attention à l'auto-médicamentation chez les coureurs populaires


La lutte anti dopage, cela concerne tout le monde. Que l'on appartienne à l'élite, que l'on soit un simple coureur populaire ou bien un jogger qui prend part à sa course de quartier une fois par an.
Heureusement ou malheureusement, le règlement est le même pour tout le monde.

Et deux récents cas de dopage que l'on peut qualifier de « légers » viennent encore une fois de prouver que lorsque l'on s'inscrit à une compétition et qui plus est lorsque l'on est licencié FFA, il est un devoir pour chacun de s'informer et de respecter les règles en vigueur.

En automne, une féminine a été contrôlée positive lors d'un semi marathon dans le Nord de la France alors qu'aux 100 km de Millau, un centbornard figurant honorablement au classement, a été déclaré positif.

Dans les deux cas, il s'agissait de produits interdits mais bénins. Dans le premier cas, il s'agissait d'un médicament pour faciliter la circulation sanguine (le Ginkor Fort), dans l'autre un produit à base de corticoïdes pour lutter contre des problèmes d'allergies et d'asthmes.

Comme le prévoit la loi, ces deux coureurs n'avaient pas pris la précaution de déclarer ces AUT, par manque d'informations, ce qui leur aurait évité ce blâme, cette suspension et le désagréable sentiment d'être classé parmi les tricheurs.

Tous les 2 ont écopé d'une peine symbolique de 1 mois avec suppression du résultat.

Ces contrôles prouvent par ailleurs que ce sont le plus souvent les proies faciles que l'on détectent alors que les gros poissons passent le plus souvent à travers les mailles du filet.