La diagonale des fous 2011

Voilà, je prends quelques minutes pour vous faire mon CR de cette course Dure, Démente
et Diabolique… En signant je ne savais pas dans quoi j’avais mis les pieds !
Tout d'abord, c'est une course très populaire à la Réunion. Elle est le symbole des "marrons", esclaves, qui s'enfuyaient dans Mafate. Chaque Réunionnais porte cette course dans son coeur ce qui donne une ferveur particulière à cette course : matin, midi, soir, nuit, il y a toujours quelqu'un pour venir au bord des sentiers offrir son soutien ou préparer un thé chaud. Tous les bénévoles sont au petits soins. Nous sommes pris en charge dès le pointage et il suffit de demander pour obtenir dans la minute ! Parfois même sans demander, on nous propose !

Départ 22h du stade de St Philippe pour une montée tranquille entre les cannes à sucres. 2500 coureurs, un monde de folie au bord de la route. Rapidement c’est la queue pour la montée d’un single au volcan : boue, racines, pierres… Il faut être vigilant pour ne pas tomber.
Au volcan je sors le coupe-vent, il ne fait pas loin de 3°C. Les jambes vont bien, j’ai mis le moteur diesel et l’allure finisheuse. Alain, mon copain est bien également.
Nous trottinons avec le lever du soleil dans la plaine des sables. Magique ! Suivent des traversées de chemins boueux avec des vaches tout autour. On se croirait dans le Jura. Direction Mare à boue…ça porte bien son nom.
Un camp militaire nous attend pour le ravitaillement. Nous ne trainons pas et enchainons pour rejoindre Hellbourg dans le cirque de Salazie. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une des régions les plus humides au monde qui reçoit toutes les pluies venues de l’Est. Et quelques jours avant la course, la région a été arrosée à souhait…
Nous entrons donc dans la magnifique forêt primaire de Bébour… Là c’est l’enfer qui nous attend : 5 Km à parcourir mais nous avons mis 5h : 1 Km/h de déplacement. Nous avions de la boue au mieux aux chevilles, au pire au genou. Heureusement j’avais des mini guêtres qui empêchaient mes chaussures de rester dans la boue. Des descentes vertigineuses sur les fesses et une avancée digne des GI américains en plein Vietnam. J’ai cru qu’ils allaient ensuite nous recruter pour un stage commando.
Mais le moral est bon, j’essaye de motiver Alain qui est au fond du trou ! Beaucoup de concurrents sont en panne d’eau car ils ne pensaient pas mettre autant de temps sur cette partie.

Sortis du bourbier, nous voici au ravitaillement de Hellbourg. Quelques barres de céréales, de la crème Nok, remplissage du Kamel et nous repartons sous une pluie fine vers le cap Anglais. Une montée rude, technique entre le ravin et la paroi rocheuse avec un dénivelé de plus de 20 %.
Vous imaginez la bosse la plus dure des 25 bosses et vous l’imaginez sur 10 Km… Voilà, c’est le cap Anglais.
Niveau cuisses, RAS, les entrainements à la chaise font leur effet et ça ne chauffe pas. Comme quoi, on peut habiter les mornes pleines et avoir quand même un peu de cuisses. Par contre, vitesse de montée, je pourrais la travailler !
Dans le milieu du cap anglais, Alain flanche : vomissements et hypo… Les 5 h de boue ont laissé des traces et je pense que sa potion magique y est aussi pour beaucoup.
Je poursuis seule le chemin et bascule dans le froid au gite du Piton des neiges. Commence une descente d’enfer dans la nuit : le bloc… C’est le nom que lui donne les réunionnais. Et là mes talents de gazelle ressemblaient plus à la descente d’un éléphant… Les sentiers sont tellement techniques qu’il faut s’engager sans cesse et sauter de pierres en pierres. Si on perd de la vitesse c’est mort… Donc inutile de vous dire qu’avec des pieds qui ont baigné 5h dans la boue + un talent de descendeuse quasi nul j’ai galéré comme une folle pour arriver en bas. Je n’ai pas arrêté de me faire doubler !
En plus en voulant laisser passer les coureurs , je me suis cognée un genou contre la paroi et j’ai senti les larmes monter… Je n’en pouvais plus : marre, ras le bol, plus envie, pas de plaisir, envie de jeter l’éponge. Au pointage, après 24h de course, je fonds en larmes. Tout de suite des bénévoles arrivent pour me réconforter mais j’ai juste besoin de lâcher et faire ressortir cette journée de galère. Et dire qu’à ce moment là le 1er Julien Chorier en a fini avec sa course…
Je pars chercher mon sac de rechange, fais un petit coucou à ma cousine et à son père qui sont venus rechercher Alain, me lave les pieds et change de chaussures et de tenue. Je mange des pattes, refais le plein d’eau et je repars sans grande motivation. Je me dis simplement : "Je n’ai mal nul part, tout va bien, j’ai dit que j’irai au bout alors je vais y aller".
Je souhaite surtout passer rapidement dans le cirque de Mafate. Car une fois dedans, la seule possibilité d’en sortir c’est 30 Km plus loin par ses propres moyens : aucune route, aucun secours possible sauf par hélico en cas de grave blessure. Je sais alors que je serai obligée de continuer. J’entame alors ma 2ème nuit sans dormir.

La montée du Taïbit se fait tranquillement mais 200m avant le sommet, énorme coup de pompe, gros blues, grosses envie de dormir et d’arrêter là la souffrance physique et mentale. Je pense à Maxime et Marine et me dis que cette course je la fais pour eux. Si j’arrête, ils vont être déçus. Je monte comme je peux et bascule dans la descente sur Marla.
5h du matin, les coqs chantent, les bénévoles au ravito me prennent bien en charge car je ne suis plus trop en état pour être efficace. Ils me remplissent mon Camel, ma bouteille de coca (c’est important le coca, ça permet d’éviter l’hypo quand le solide ne passe plus), je mange des pâtes, un peu de soupe et je repars sans grande vitalité.
Le soleil se lève… Et là la magie s’opère : je retrouve mon mental, mes jambes, tout va bien à part le début de quelques hallucinations qui ne me quitteront plus : les rochers se transforment en âne, en sanglier, en souris, les racines en serpent, les branches des arbres en cheveux… Bref le pas besoin de fumer pour se retrouver dans un état second !
La traversée de Mafate se fait sous un soleil de plomb. Après le froid de la nuit, ça fait du bien et je suis obligée de mettre le short pour éviter la surchauffe du diesel ! La casquette saharienne m’évitera également de bons coups de soleil. Les paysages sont magnifiques.
Les descentes sont titanesques : des marches de hauteur différentes, des rochers, des pierres… Pas un mètre de sentier correct. Les pieds sont meurtris et je ressents une tendinite au genou droit qui m’oblige à marcher et ralentir dans les descentes. Je n’étais déjà pas championne mais là, je me fais doubler par tous les chamois réunionnais qui s’envolent sur chaque pierre. Ils sont trop forts !
La tendinite ne me lâchera plus, il va falloir que je fasse avec.

L’arrivée à Deux Bras me permet de faire un massage aux cuisses, espérant que cela limitera la douleur de la tendinite. Mais à cela ne servira à rien.
Je monte Dos d’âne que je pense être la dernière grosse difficulté. Montée dure, rugueuse, comme cap Anglais mais en moins long. 1h50 de montée avant de basculer sur la Possession.
La nuit tombe… Une 3ème nuit à entamer . Je pense à ce moment arriver vers 3h du matin. Je me câle derrière un groupe de réunionnais qui discutent en créole ce qui me permet de rester éveillée.
Je suis régulièrement doublée par les coureurs du trail Bourbon (90 Km) qui nous encouragent sans cesse. L’un deux me donne même un bout de son KitKat : le grand bonheur !

J’arrive à la Possession en forme mentalement mais le chemin des anglais va m’achever. Une montée puis une descente de nuit sur des pavé complétement inégaux : des hauts, des petits, des tranchants, des trous… Un truc de fou à se tordre les chevilles et à finir avec une belle entorse. 2h pour venir à bout de ce chemin dans la nuit avec une frontale qui rétrécit la vision et ne permet pas de choisir au mieux son itinéraire…ça donne le mal de mer à force de regarder ses pieds et l’équilibre est instable. Je finis par m’assoir sur un pavé avant de me mettre dans les pas d’une descendeuse et de choisir exactement les même pavé ! J’arrive en bas épuisée mentalement et les pieds sont en vrac… Je n’ai qu’une envie : enlever les chaussures…et me brosser les dents !

Pour la montée au Colorado, je me joins à deux coureurs qui ont à peu près le même rythme et nous ramassons quelques zombies au passage : les gars titubent dans la montée, ils dorment en marchant. La montée se fait tranquillement. J’ai encore de bonnes jambes dans les montées, ce sont les descentes qui me tuent.
Les Réunionais malgré l’heure tardive sont toujours là pour nous soutenir, ils donnent une ambiance de feu et on sent bien la ferveur qu’ils ont tous pour cette course.
La descente du Colorado est difficile car plus ça va, moins je peux plier le genou et je mets presque 2h alors qu’1h aurait dû suffir. Mais à ce moment, peu importe le temps que je mets, mon but est de finir. A 6h19 du matin, alors que le jour est levé, je passe la ligne d’arrivée où je retrouve Alain, ma cousine et son père qui ont passé une nuit blanche à m’attendre…
56h19 min : 3 nuits, 2 jours pour une place de 906ème au scratch et 20ème en V1F.

Il est un peu trop tôt pour faire le bilan de cette course mais à chaud je trouve qu’elle est trop exigeante pour que le plaisir soit grand. Pour le moment, je suis un peu trop fatiguée, usée, épuisée pour apprécier l’effort que j’ai fourni. Place à la récup et au sommeil.

Je mettrai les photos ce WE.

salut la marmotte

très beau commentaire, repose toi bien et surtout une chose à te dire (RESPECT) pour la performence.
bon repos

le basque

Très beau résumé, ça m'a replongée en avril 2000 lors de notre voyage avec mon surtout la descente sur Cilaos et la remontée sur Marla.

Tu es une vrai championne !

maintenant repos mérité et

As tu sortie Faline , là je pense qu'elle va trainer sa maitresse

Quelle bonne surprise,quelle progression en si peu de temps,quel exploit, j'en reste sans voix!
D'autant plus que j'ai "baroudé" dans ces chemins ,mais en plusieurs fois!
Toutes mes sincères félicitations,mais tu es vraiment givrée! Tu me diras , quoi de plus normal pour une marmotte?
Gros bisous et bonne récup

Raf.

Salut La Marmotte,
Très beau compte rendu, c'est vraiment hallucinant ce que tu as fait....Comme le dit Le Basque, vraiment RESPECT. C'est une course qui porte bien son nom. Repose-toi et récupère bien. J’ai hâte de voir tes photos et de discuter avec toi de cette aventure quand tu l'auras digérée.
A+, les tiens peuvent être fier de toi.

Et voici les photos


La montée au volcan...déjà boueuse...


Levé du soleil sur le volcan et la plaine des sables



Il fait un peu frisquet...


Descente sur Mare à boue, on se croirait dans le Jura


Forêt de Bébour... Le début du stage commando ! Et encore je n'ai pris les photos que dans des moments tranquilles... Quand la boue arrivait à hauteur de mollet ou de genou, je n'ai pas sorti l'appareil !





Certains ne s'en sortiront pas indemnes...


Puis vient la nuit... Pas de photos...Voici maintenant le cirque de Mafate








Puis de nouveau la nuit... Donc pas de photos et enfin l'arrivée avec des compagnons de chemin !


J'allais oublier de vous montrer le chemin de toutes mes souffrances : le chemin des anglais que j'ai monté et descendu de nuit. Sur la photo, les pavés sont à peu près bien rangés. Il faut les imaginer sur certaines portions complétement en vrac !

Félicitations La marmotte, c'est une superbe performance personnelle, une expérience hors du commun.

Bravo pour ce compte rendu et ces photos

Quelle volonté d'aller au bout, le dépassement de soi ... mais ce que je remarque c'est qu'à l'arrivée le sourire est présent comme depuis le départ
un CR qu'on pourrait lire dans Trail Attitude

Bonne récup et le Doc qu'est ce qu'il a dit? y t'as pas trop dragué

Tendinite de la patte d'oie. Faut maintenant du repos mais ça, je l'aurais pris même sans tendinite. Et non il ne m'a pas dragué ou alors je ne me suis aperçu de rien

Salut la Marmotte

Un mois après, où en es tu de ton bilan de la diagonale ? Que ce soit sur le plan physique ou sur le plan mental. Tu disais que vue l'intensité de l'effort, tu ne savais pas si le plaisir avait été (je résume) à la hauteur de l'effort fourni.
Cela m'intéresse, car j'ai l'impression que tu as vécu mentalement beaucoup de choses que j'ai refusé de vivre cette année à l'utmb (d'où l'abandon).
Bises

Salut Squalou,

Physiquement :
Tout d'abord j'ai mis une semaine pour voir mes chevilles et mes pieds dégonfler.
J'ai eu envie de recourir au bout de 2 semaines mais je n'ai rien fait. J'ai continué les abdos, étirements, squats mais pas de course. Juste de la marche.
Du VTT au bout de 3 semaines mais en faisant attention car j'avais encore mal à la patte d'oie
Et enfin j'ai repris la course aujourd'hui avec une grande envie de courir. J'ai fait une petite sortie de 45 min ce matin et tous les feus sont au vert sauf que je traine les pieds en courant et que je risque de me prendre un gadin dès que je ne suis plus attentive (c'est d'ailleurs ce qu'y m'est arrivé ce soir avec une chute mémorable : je me suis vautrée dans un chemin alors que je me disais : super demain matin, je pars courir à 6h à la frontale... Et hop je me suis retrouvée à manger les cailloux). . Donc pour moi, ce n'est pas anodin... C'est le genre de chute que j'aurais tendance à faire à l'entraînement au bout de 3 ou 4h d'effort. Je pense que le corps est encore bien fatigué même si la tête est toute guillerette.

Mentalement, j'ai vraiment envie de reprendre. Par contre, je n'ai pas encore envie de refaire du très long. Je me projette sur des courses de 80 Km, pas plus. Je n'ai pas envie de reprendre l'entrainement intensément. Je ne suis pas prête à faire les efforts nécessaires. J'ai hésité un temps à m'inscrire à l'UTMB 2012 pour comparer mais je ne suis pas suffisamment motivée. Et je sais qu'il faut avoir envie à 300 % pour qu'en cas de coup dur en course le mental permette de continuer. Si je m'inscris avec une envie d'à peine 80 %, c'est déjà perdu d'avance.
Là, je suis plutôt dans la phase : j'ai fait la course qui me tenait à coeur, j'ai vu ce que c'était. Maintenant tout ce que je fais sera du plus et si je ne peux (ou ne veux) plus courir, pas grave, j'ai réalisé mon rêve.

Psychologiquement : je suis encore atteinte. Je n'arrive pas à oublier cette souffrance mentale due au manque de sommeil et la souffrance physique que j'ai ressenti au niveau des pieds. C'est celle là la pire. Je pense même changer de chaussures (prendre les Mafate) même si je me dis que c'est ridicule car je ne rencontrerai jamais de nouveau ce terrain ici en France ou du moins pas aussi longtemps. ça c'est une vraie souffrance qui va rester dans ma tête.
J'ai mis presque une semaine à digérer la course au niveau mental. D'habitude, je vais voir les classements, les photos, les vidéos. Là, j'ai fait un break complet de plus d'une semaine avant d'avoir envie de voir les photos, les récits, les vidéos. Je pense que j'étais encore trop "abîmée" psychologiquement.
Ce n'est que petit à petit que le chemin s'est fait, que j'ai accepté de refaire ma course (oui là j'aurais dû m'arrêter plus longtemps, là j'ai perdu du temps...). J'apprécie petit à petit d'avoir fini.
Mais je ne peux pas dire que c'est le grand bonheur.
J'ai bien plus de plaisir à revivre ma course de l'Endurance trail (116 Km) de l'année dernière ou le trail des Glaciers de la Vanoise (ou j'ai eu pourtant de gros coups de moins bien).

Pour la Diagonale, J'ai beaucoup pris de plaisir avant la course. J'ai revécu mes débuts avec cette incertitude "vais je réussir à finir la course", les préparatifs : ne rien laisser au hasard, bref, cette adrénaline des débutants. Alors oui, là j'ai beaucoup aimé.
Grâce à la Diagonale, j'ai pu "toucher" de près la puissance et la force du mental. Je sais aussi maintenant ce qu'est la vraie douleur...Et je n'arrive pas à l'oublier. Bien sûr, j'ai vécu de superbes moments, j'ai vu des paysages magnifiques, j'ai partagé de grandes émotions mais...tout cela n'arrive pas à prendre le dessus sur la douleur...
Alors maintenant à la question : "est ce que ça vaut le coup de l'avoir fait et d'avoir continué sans envie"... Je ne sais pas. Je sais simplement que je ne m'en remettrais jamais vraiment. Je pense que mon approche de la course à pied (et peut-être de la vie) va être différente.
Je ne suis même pas sûre de m'aligner dans le futur sur des formats de course aussi long (surtout dépasser les 48h de course...car j'ai vu la différence : 48h ça va, plus bonjour les dégâts !).
J'ai plus envie de raid en équipe, de course de 80 Km ou moins, de CO... Bref quelque chose de plus humain car la Diagonale m'a vraiment atteinte !

salut la marmotte

très beau compte rendu sur la reprise ainsi que sur ton mental.
je pense que tu as raison de te préserver, quand la tête va, le corps ne suit pas tout le temps.
ne fais pas comme alain qui avait mis plus de 60h, ,qui ensuite a fait un petit trail de 21km deux semaines après. du coup, il a mis plus d'un an avant de pouvoir s'en remettre et surtout de revenir à sa forme initiale.
repose toi bien et ne pense qu'à 2012 pour les courses mi-longues.

cordialement le basque

bonsoir ma chere Lise,

Je suis tres toucher par ton message... et la je savais que tu étais très forte et la je suis vraiment sur que tu es forte...Felicitation . Respect a toi. J'espère te revoir un jour parce que pour moi tu es une extrateresse... Chapeau bas. Moi ce que je te conseil c'est que tu prene ton temps pour reprendre et surtout il faut que tu guerisse de toute tes blessures physique et mental.
Amities
Le blond

ça montre surtout que :
1/ Soit la course était trop dure par rapport à mes capacités,
2/ Soit j'ai mal géré et j'aurais dû aller un peu moins vite et me reposer (même si je n'avais une allure de Kenyan !) pour pouvoir apprécier un peu plus et avoir moins mal.
Ou peut-être les deux

va falloir changer d'avatar

Merci pour ta réponse Lise.
Récupère bien et je ne doute pas du fait que l'on te retrouve sur les sentiers.
La distance en elle même n'a que peu d'importance, tant que l'aventure est belle et le paysage aussi.
Bises

Et voici le teaser2 de Po3Sy. J'attends avec impatience le film !
https://www.youtube.com/watch?v=mnB3C8hazb4

Et le teaser 1 est là pour ceux qui ne l'ont pas vu
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BqgK23_ye0k

Il faut l'embaucher dans les courses pour faire un récap : vécu de l'intérieur

Une belle vidéo qui retrace bien la course.

http://vimeo.com/32735682

merci la marmotte pour la vidéo, très belle course de 25 minutes.
dommage que tu ne sois pas sur la vidéo.
mais félicitation pour ta course.

le basque

Pour être sur la vidéo, il aurait fallu que je me bouge un peu plus et que je finisse 1ère ... ou que j'attende pour être dernière (là, ça aurait été plus facile).

peut être pas sur la vidéo, mais pour bouger, je pense que durant plus de 55heures tu as fait plus que bouger. mais tu es 1ér dans ta tête et de l'avoir terminé c'est très beau.

cordialement le basque