GRP

Ma petite marmotte tu vas pouvoir te régaler et trouver un terrain idéale pour te dépenser dans les pentes grasses et vertes des vallées Pyrénéennes
Bon Ultra à toi comme y a pas Squalou le temps devrait être clément
Bonne route ...

Bon trail.
De amis sangliers y sont ; ils l'ont déjà fait et en sont revenus enchantés.

bravo la marmotte plus que 60km et la fin du tunnel. courage tu tiens le bon bout.

le basque.

bravo la marmotte plus que 29km courage et surtout félicitation
le basques

félicitation pour le Trail tu l'as terminé en plus avant la barrières horaire . il ne te reste plus que l'UMTB pour boucler les grands Trails.
maintenant un repos bien mérité.

cordialement le basque

Merci pour vos encouragements. Je viens de rentrer. Un petit CR et des photos dans quelques jours.

Et voici le CR

En un mot : compliqué !
Très belle course, paysages magnifiques, terrain technique mais très exigeant.
Arrivée Mercredi, je retrouve sur place la bande à Bussy. De joyeux lurons avec un Kader survolté !
Derniers préparatifs, dernières gamelles de riz et me voilà prête pour en découdre avec ce GRP.
Départ 7h au lieu 5h, ce n’est pas pour me déplaire de gagner 2h de sommeil malgré une nuit agitée à cause d’une chauve-souris qui a eu la bonne idée de choisir ma chambre (le sketch de Bigard, c’est exactement ça).
Le stress monte un peu sur la ligne de départ… Et hop, nous sommes lancés dans les rues de Vieille Aure. Comme à mon habitude : tranquillou, je ne parle pas, je me concentre sur la suite.
Ça commence par une montée de 1400m de D+… Dur dur, le moral n’est pas là, je n’ai pas envie de continuer, je suis limite de faire demi-tour. J’essaye de me raisonner mais je me dis que je ne suis pas montagnarde, je n’ai pas envie de me faire mal, je vais arrêter .
Bon pas d’inquiétude, je suis toujours comme ça en début de course surtout si ça monte. Il me faut au moins 2h pour me mettre dedans. Sauf que là, ce petit cirque mental va durer 6h !
En haut de la montée je me retourne… Ou là là, je suis dans les dernières ! Je pointe 748ème sur 762 au pc de Merlans… 14 avant la fin , avec un petit effort, je peux tenter le podium par la fin !
Pas d’affolement, je sais que ça va être long et que si je passe avec ce rythme pépère aux barrières, ça va le faire pour le reste de la course. De toute façon, je ne pourrai pas monter au pic du midi (barrière à 15h) puisqu’il faut tenir une moyenne de 5 Km/h sur 35 Km avec 3140m de D+. A moins de me griller pour la suite, je sais que mon physique de coureuse de plaine ne me permet pas un tel effort. Du coup, je vais écoper d’une pénalité de ….5h (il faut environ 1h30 pour monter et descendre le pic) !!! Dur dur les organisateurs !
Je continue sur ce rythme mais avec les barrières qui n’ont pas été revues (2h de moins sur toutes les barrières à partir du col de Sénécourt), il ne va pas falloir que je cueille les pâquerettes.
Je cours là où je peux, je monte doucement dès qu’il y a une côte et je descends prudemment. Les stops aux ravitos sont réduits au minimum.
Je double Kader avant le col de Bareilles mais je ne sais pas du tout où sont les autres coureurs busséens.

La nuit arrive au ravito d’Hautacam, j’enquille la descente de Villelongue en courant et je me change complètement à la base de vie. Je repars à minuit pétante avec mon bol de pâtes à la main car je n’ai pas eu le temps de m’assoir pour mange r.
Je peste contre ces maudites barrières… 2h de moins, ça se sent et je n’ai jamais été aussi limite. D’habitude je jongle avec la première barrière mais j’ai une large avance sur les suivantes. Et tout au long de la course ce sera ce scénario. Au maximum 1h30 d’avance sur ces foutues barrières… bref, ce n’est rien en cas de pépin !
Première nuit, je fais le rythme dans la montée du Cabaliros (2334m d’altitude) 1800m D+ avec une quinzaine de gars derrière. Il faut croire que maintenant mon rythme tranquille convient bien car personne ne veut doubler !

Descente sur Cauterets puis remontée au col de Riou (1020m D+). En clair : ça monte, ça descend, ça remonte… Le moral est là, le physique aussi à part de grosses ampoules sur les talons et les ongles des orteils qui tapent dans mes Hoka Stinson. J’ai pris une taille trop petite et je vais le payer !
A Esquieze Sère je perds une heure à me faire soigner par un gars qui insistait pour ne pas me strapper. Mais je savais que faire 40 Km avec des ampoules qui risquent de se déchirer ça allait être l’horreur. Il finit par accepter de me mettre un strap mais il me fait perdre une heure sur des minutes précieusement grapillées. Une nouvelle fois je repars avec mon bol de pâtes à la main que je confie à des randonneurs pour mettre à la poubelle.
Je décide de faire les 40 derniers Km sans stress. Jusque-là j’ai passé sans problème toutes les barrières, j’en ai assez de me stresser avec les heures de passages. Je repars donc vers Tournaboup où je me mets en manche longue à la place du T-Shirt, lampe frontale sur la tête, je suis prête à affronter une 2ème nuit qui va tomber dans quelques heures.
Je ne fais pas de plan sur mon heure d’arrivée, je veux juste finir dans les temps.
Je monte le col de Barèges… Un sentier digne de la Réunion : des cailloux, encore des cailloux, toujours des cailloux. La descente n’est pas mieux et je commence à m’endormir . J’ai fait la montée seule, la descente également car je n’ai pas réussi à me caler sur un groupe. Je me parle, je chante à haute voix, histoire de me réveiller un peu.
Et tout à coup, en bas de la descente, un coureur du 80 Km me rattrape. Je le colle au short et j’entame la discussion. Le pauvre, si il ne voulait pas parler, c’est mort, il doit me haïr. Mais ça me permet de rester éveillée. Il me lâche dans la montée mais je suis rejointe par un autre coureur et un copain qui l’accompagne et qui nous taille le bout de gras. Ça fait du bien et la montée passe toute seule.
Au Merlans, reste 13,5 Km de descente… Les plus longues de ma vie que je partage avec 2 autres coureurs. Je n’ai qu’une envie : me coucher dans le fossé. Nous avions prévu 2h30 de descente, il nous faudra 3h45 pour franchir cette ligne d’arrivée tant convoitée !
340ème au scratch , 9ème V1F… Dans les dernières classées mais comme dirait mon fiston : ce n’est pas comme ça qu’il faut calculer maman, c’est sur le nombre de partant. Donc première moitié au scratch et premier tiers chez les V1F. (ça fait mieux comme ça )

En rentrant à la chambre, je passe voir les Busséens pour avoir des nouvelles mais ça ronfle fort et je n’ose pas les réveiller . J’aurai donc des nouvelles par téléphone quelques heures plus tard avec malheureusement l’abandon de tous.
La course n’a pas été facile (+ de 56 % d’abandon) : la technicité des sentiers, la chaleur du 1er jour et les barrières horaires trop strictes auront eu raison de la motivation de tous ces coureurs.

Côté récup, étonnamment je n’ai pas de courbatures . Je n'ai pas dû assez forcer. Je vais quand même faire une coupure avec la course à pied mais j’ai déjà enfourché le VTT pour promener la chienne. Le seul hic, ce sont les orteils qui avec chacun une ampoule en dessous ont dû être percés par ma podologue. Je suis bonne pour mettre des tongues pendant au moins deux semaines vu la douleur que j’ai. Même les draps sur les pieds me font mal.
Et mentalement, je suis bien moins exténuée que pour la Diagonale qui m’avait complètement ruinée. Reste plus qu’à se reposer avant de se refaire plaisir sur d’autres courses.

Le groupe de Buxangeorgien...Bref les sympathiques coureurs de Bussy

Bravo ma marmotte une belle course rondement menée
Une gestion de l'effort comme tu en as le secret ! et surtout le sourire à l'arrivée ....

Félicitations et bonne récup

Simplement, bravo ! Parfaite gestion de la course, en effet;
Bonne récup.

Génération Trail

Bilan de la 5ème édition !
Anne-Marie Dunhill - organisation : " Déjà la cinquième édition du GRAND RAID DES PYRENEES que l’on vient de boucler. Comme pour les éditions précédentes, le Grand Raid des Pyrénées 2012 est une réussite ; la confirmation de sa place incontournable dans le calendrier des trails. Comme l’a dit Vincent Delebarre (2nd de l’Ultra) à l’arrivée, « Tout coureur doit avoir le GRP à son escarcelle, comme vainqueur ou au minimum le finir ».

Quelques chiffres afin de vous donner l’ampleur de l’événement : Pour cette édition, nous avions environ 1900 inscrits, repartis en 900 inscrits sur chacune des courses majeures (L’Ultra de 160 Km et le Grand de 80 Km) et 70 participants sur le Raid de 240 Km. Sur la ligne du départ, nous avons atteint notre objectif avec plus de 750 partants sur chacune des courses (Ultra et Grand). Concernant les accompagnateurs, le décompte est toujours un peu plus difficile, mais nous avons estimé qu’il y avait environ 2000 accompagnateurs au total durant les 3 jours de courses. Si nous ajoutons à cela les 400 bénévoles qui ont travaillé pour le bon déroulement de l’épreuve, nous pouvons fièrement annoncé que l’édition 2012 du GRP a rassemblé en vallée d’Aure et plus largement dans les Hautes Pyrénées, plus de 4000 personnes.

En termes de résultat, les podiums des courses sont d’une très grande qualité, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Sur le 160 Km, le vainqueur est le Japonais Yamamoto Kenichi, de l’équipe Houdini, suivi par Vincent Delebarre de l’équipe Quechua et par Jose Vincente Benito Cornejo. Pour le podium féminin, la victoire revient à Maria Semerjian, suivi de Julia Anne France et Laure Arribot. Sur le 80 Km, le podium est tout aussi splendide avec à nouveau, la victoire de Dachirri Dawa Sherpa qui a amélioré son record en 9 :48 :20 heures, suivi de Hervé Soriano et Christophe Van Der Stuyf. Sur le podium féminin, Karine Sanson s’octroie la victoire, en devançant Cécilia Trévisan et Natércia Martins Silvestre. Ces podiums, totalement international et d’une grande qualité, confirme la notoriété du Grand Raid des Pyrénées au niveau mondial. Pour finir, sur le Raid de 240 Km, c’est une équipe locale qui remporte l’épreuve, après plus de 70 heures de course, suivi par une équipe Grenobloise. Finalement dans le matche Pyrénées – Alpes, sur l’édition 2012, les Pyrénées l’ont emporté !

Le déroulement de la course s’est effectué sans aucun souci. Le seul fait majeur à nouveau, est que nous avons du décaler le départ de l’Ultra de 2 heures. Cette année, ce n’est pas en raison de la grêle et du froid, mais à cause du vent et de rafales à plus de 100 Km/h qui soufflaient au sommet du Pic du Midi, dans la nuit du jeudi au vendredi. Heureusement, ce vent a faibli dans la matinée, et le décalage de 2 heures a permis de conserver dans la parcours l’ascension jusqu’au sommet du Pic. Pour des raisons de logistique, le dernier tiers des coureurs de l’Ultra, n’ont pas pu effectuer l’ascension et on du, au niveau du Col de Sencours, continuer directement leur route vers Hautacam. Pour tout le reste de la course, ainsi que pour le Grand de 80 Km, tout le déroulement de la course s’est effectué selon nos prévisions et notre organisation.

En termes d’organisation justement, et plus précisément de logistique de course, nous avons continué nos efforts sur la base des initiatives mis en place l’an dernier. Ainsi le tri sélectif a été généralisé à tous les ravitaillements.

Comme la tradition du GRP le veut, la course s’est terminée par le célèbre buffet d’après course. Bien évidemment, aucun barde n’a été ficelé à l’arbre, et aucun sanglier n’a été sacrifié. En revanche, les coureurs, ainsi que les bénévoles, les accompagnateurs, les représentants des organismes institutionnels et les partenaires présents ont appréciés ce moment de convivialité, marque de fabrique du GRP.

En termes de couvertures médiatiques, nous avons déjà pu voir de très nombreux articles ou parutions dans la presse écrite (généraliste ou spécialisées, local ou national) ainsi que sur les ondes des radios du département. Après une édition 2011 où nous avions accès notre travail de communication sur l’international avec de nombreuses parutions dans des revues anglophones, en suède ou en Afrique du Sud, ainsi que sur de très nombreux sites Internet étrangers, nous avions décidé, pour 2012, d’axer nos efforts de communication pour développer la couverture télévisuelle de l’événement. Nous avons ainsi obtenu la couverture de l’événement par France 3 Région, qui a diffusé plusieurs reportages durant le week-end de la course, sur le 12-13 ou le 19-20. Cette couverture sera complétée avec la diffusion en Septembre d’un reportage de 13 minutes sur la chaine Sports+.

En conclusion, les retours des coureurs et des bénévoles sont tous unanimes sur la réussite de cette édition. Tous attendent maintenant avec impatiences l’ouverture des inscriptions 2013, pour réserver leur place et être présent pour cette grande fête Pyrénéenne. Nous allons maintenant travailler à cette nouvelle édition, qui devrait voir la participation de nouvelles têtes d’affiches, et pourquoi pas des coureurs comme Killian Jornet, Julien Jorro ou Antoine Guillon, qui ont tous fait part de leur souhait de venir courir dans les Pyrénées.

Rendez-vous donc en 2013 dans les Hautes-Pyrénées ! "

Une petite vidéo qui résume bien l'épreuve.

https://www.youtube.com/watch?v=oLhiJ47Jc0Q