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Championnats du monde
generation trail
Qui succèdera à Thomas Lorblanchet ?
C'est samedi (9 juillet) que le départ des deuxièmes championnats du monde de Trail sera donné. Une épreuve qui a lieu cette année en Irlande dans le Connemara. Ils étaient 10 sélectionnés au départ pour représenter la France mais ils ne seront finalement que 8 sous les couleurs bleu, blanc rouge. Après les forfaits sur blessures de Thomas Lorblanchet (champion du monde en titre) et d'Isabelle Jaussaud Grenier, il faudra compter sur Emmanuel Gault, Thierry Breuil, Patrick Bringer, Yann Curien, Erik Clavery, Maud Gobert, Laurence Klein et Aurélia Truel pour décrocher un titre de champion du monde. Avec le potentiel et le palmarès de chacun, on peut logiquement penser qu'une première place et un podium chez les hommes ou chez les femmes soit tout à fait envisageable.
On suivera également la course de Dawa Sherpa qui défendra les couleurs du Népal et qui pour lui un titre de champion du monde couronnerait son immense carrière de traileur.
20 nations seront présentes en Irlande mais on peut regretter que certains pays n'est pas envoyés leurs meilleurs athlètes. Certains traileurs préférant se concentrer sur l'UTMB en août prochain. Mais il faut aussi signaler que les organisateurs auront manqué de professionnalisme dans l'organisation et la communication, ce qui n'a pas encouragé certains coureurs et fédérations à participer à ce championnat du monde de Trail, ce qui est bien dommage pour le spectacle !
Au programme un parcours de 70 km en deux boucles avec un passage par deux fois au sommet du Benbaun Mountain qui culmine à 729 mètres.
A suivre... http://www.runconnemara.com
Qui succèdera à Thomas Lorblanchet ?
C'est samedi (9 juillet) que le départ des deuxièmes championnats du monde de Trail sera donné. Une épreuve qui a lieu cette année en Irlande dans le Connemara. Ils étaient 10 sélectionnés au départ pour représenter la France mais ils ne seront finalement que 8 sous les couleurs bleu, blanc rouge. Après les forfaits sur blessures de Thomas Lorblanchet (champion du monde en titre) et d'Isabelle Jaussaud Grenier, il faudra compter sur Emmanuel Gault, Thierry Breuil, Patrick Bringer, Yann Curien, Erik Clavery, Maud Gobert, Laurence Klein et Aurélia Truel pour décrocher un titre de champion du monde. Avec le potentiel et le palmarès de chacun, on peut logiquement penser qu'une première place et un podium chez les hommes ou chez les femmes soit tout à fait envisageable.
On suivera également la course de Dawa Sherpa qui défendra les couleurs du Népal et qui pour lui un titre de champion du monde couronnerait son immense carrière de traileur.
20 nations seront présentes en Irlande mais on peut regretter que certains pays n'est pas envoyés leurs meilleurs athlètes. Certains traileurs préférant se concentrer sur l'UTMB en août prochain. Mais il faut aussi signaler que les organisateurs auront manqué de professionnalisme dans l'organisation et la communication, ce qui n'a pas encouragé certains coureurs et fédérations à participer à ce championnat du monde de Trail, ce qui est bien dommage pour le spectacle !
Au programme un parcours de 70 km en deux boucles avec un passage par deux fois au sommet du Benbaun Mountain qui culmine à 729 mètres.
A suivre... http://www.runconnemara.com
La marmotte- Admin
- Nombre de messages : 4398
Age : 52
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Championnats du monde
Endurance mag
Erik Clavery - "J'y ai cru dans les 500 derniers mètres.."
Tout récent champion du monde de trail, le Breton Erik Clavery a prolongé son séjour dans les terres hostiles du Connemara, pour une semaine de vacances bien méritées. Le temps d'une pause sur la route, il nous a gentiment accordé un entretien, où il revient sur son exploit de samedi dernier.
Erik, pensais-tu être à pareille fête sur ce Championnat du monde ? Est-ce que tu avais eu des "signaux d'alerte" positifs avant la course ?
Disons que j'avais misé sur cet objectif, qui était la course prioritaire de ma saison 2011. Après, d'ici à ce que ça concrétise le jour J, il y a parfois une marge... On n'est jamais sûr de rien. Je savais que je pourrais certainement me rapprocher de la tête, que je pouvais aussi gagner, mais, après, il y a la loi du terrain...
As-tu appliqué durant la course une stratégie pré-établie, ou t'es tu adapté au scénario de course ?
J'ai surtout couru en fonction de moi-même, de mon potentiel, de mes sensations. C'est parti très vite au départ, avec un Canadien qui s'est échappé et a résisté très longtemps. Au 30e km, il avait 7 minutes sur Breuil, Bringer et moi. A ce moment-là, on était tous les trois derrière le premier, ça nous a bien boostés. Mais j'avais repéré le parcours, et je m'étais dit de temporiser jusqu'à la mi-course, et d'ensuite "appuyer" sur les 30 derniers kilomètres, avant la dernière difficulté. Or j'ai eu de très bonnes sensations, j'ai pu appliquer ce plan, et j'ai repris les 7 minutes du Canadien sur une portion de 8 kilomètres assez roulants. Je me sui retrouvé en tête au 48e kilomètre. C'était une autre course qui commençait pour moi...
Comment as-tu réagis quand tu t'es retrouvé seul devant ?
J'ai pris sur moi pour rester concentré sur mes sensations, sur ma course. C'était une situation nouvelle à gérer. Jusque-là, j'avais fait de nombreuses places d'honneur, mais jamais remporté de grosses victoires. J'ai temporisé dans les parties techniques où je risquais de me blesser, j'ai relancé sur le plat. Et "appuyé" jusqu'au bout. Ce n'est que dans les 500 derniers mètres que j'y ai vraiment cru, d'autant que le Canadien a fait une remontée phénoménale sur la fin de parcours... Et aujourd'hui, j'ai encore du mal à réaliser que j'ai gagné LA grande course....
Pensais-tu devoir faire face à un parcours aussi dur ?
Non, surtout qu'il y avait environ 1000m de dénivelé en plus que ce qui était annoncé (70km pour 2800M D+). Le sol était très humide, très mou, et très usant. Les bosses étaient très raides. Un type de parcours qu'on ne rencontre jamais en France. Dans les montées, il fallait carrément s'accrocher aux mottes de tourbe pour grimper. Et j'ai fait toutes les descentes sur les fesses. Il y avait des changements de rythme incessants. D'ailleurs, c'est la première fois qu'à mi-course, je dois faire face à des crampes, partout, dans tous les muscles.
Avec ce titre de champion du monde, tu vas désormais arriver avec une "pancarte dans le dos" partout où tu t'aligneras...
C'est sûr, mais je ne m'en fait pas une montagne... J'étais bien préparé pour cet objectif, je suis monté crescendo tout au long de la saison, j'ai su gérer la prépa pour arriver au summum je jour J, j'ai eu la chance de faire presque la course parfaite. Tant mieux pour moi. Mais cela ne se passe pas tout le temps comme ça. Il faut en être conscient. Je ne vais pas me monter la tête avec ça....
Recueilli par Luc Beurnaux
Erik Clavery - "J'y ai cru dans les 500 derniers mètres.."
Tout récent champion du monde de trail, le Breton Erik Clavery a prolongé son séjour dans les terres hostiles du Connemara, pour une semaine de vacances bien méritées. Le temps d'une pause sur la route, il nous a gentiment accordé un entretien, où il revient sur son exploit de samedi dernier.
Erik, pensais-tu être à pareille fête sur ce Championnat du monde ? Est-ce que tu avais eu des "signaux d'alerte" positifs avant la course ?
Disons que j'avais misé sur cet objectif, qui était la course prioritaire de ma saison 2011. Après, d'ici à ce que ça concrétise le jour J, il y a parfois une marge... On n'est jamais sûr de rien. Je savais que je pourrais certainement me rapprocher de la tête, que je pouvais aussi gagner, mais, après, il y a la loi du terrain...
As-tu appliqué durant la course une stratégie pré-établie, ou t'es tu adapté au scénario de course ?
J'ai surtout couru en fonction de moi-même, de mon potentiel, de mes sensations. C'est parti très vite au départ, avec un Canadien qui s'est échappé et a résisté très longtemps. Au 30e km, il avait 7 minutes sur Breuil, Bringer et moi. A ce moment-là, on était tous les trois derrière le premier, ça nous a bien boostés. Mais j'avais repéré le parcours, et je m'étais dit de temporiser jusqu'à la mi-course, et d'ensuite "appuyer" sur les 30 derniers kilomètres, avant la dernière difficulté. Or j'ai eu de très bonnes sensations, j'ai pu appliquer ce plan, et j'ai repris les 7 minutes du Canadien sur une portion de 8 kilomètres assez roulants. Je me sui retrouvé en tête au 48e kilomètre. C'était une autre course qui commençait pour moi...
Comment as-tu réagis quand tu t'es retrouvé seul devant ?
J'ai pris sur moi pour rester concentré sur mes sensations, sur ma course. C'était une situation nouvelle à gérer. Jusque-là, j'avais fait de nombreuses places d'honneur, mais jamais remporté de grosses victoires. J'ai temporisé dans les parties techniques où je risquais de me blesser, j'ai relancé sur le plat. Et "appuyé" jusqu'au bout. Ce n'est que dans les 500 derniers mètres que j'y ai vraiment cru, d'autant que le Canadien a fait une remontée phénoménale sur la fin de parcours... Et aujourd'hui, j'ai encore du mal à réaliser que j'ai gagné LA grande course....
Pensais-tu devoir faire face à un parcours aussi dur ?
Non, surtout qu'il y avait environ 1000m de dénivelé en plus que ce qui était annoncé (70km pour 2800M D+). Le sol était très humide, très mou, et très usant. Les bosses étaient très raides. Un type de parcours qu'on ne rencontre jamais en France. Dans les montées, il fallait carrément s'accrocher aux mottes de tourbe pour grimper. Et j'ai fait toutes les descentes sur les fesses. Il y avait des changements de rythme incessants. D'ailleurs, c'est la première fois qu'à mi-course, je dois faire face à des crampes, partout, dans tous les muscles.
Avec ce titre de champion du monde, tu vas désormais arriver avec une "pancarte dans le dos" partout où tu t'aligneras...
C'est sûr, mais je ne m'en fait pas une montagne... J'étais bien préparé pour cet objectif, je suis monté crescendo tout au long de la saison, j'ai su gérer la prépa pour arriver au summum je jour J, j'ai eu la chance de faire presque la course parfaite. Tant mieux pour moi. Mais cela ne se passe pas tout le temps comme ça. Il faut en être conscient. Je ne vais pas me monter la tête avec ça....
Recueilli par Luc Beurnaux
La marmotte- Admin
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Age : 52
Date d'inscription : 18/05/2008
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