Championnats du monde de CO

VO2

La France termine en beauté ce WOC 2011 en remportant le Relais. Philippe Adamski suivi de François Gonon ont mis sur orbite Thierry Gueorgiou pour la victoire finale et une médaille d'or en plus pour le français, le héros de ce Mondial.

« Ils sont championnnnnns du monnnnnnde ».

Au terme de cette semaine folle, l'équipe de France masculine composée de Philippe Adamski, François Gonon et Thierry Gueorgiou sont devenus rois de Savoie, rois de la C.O., une couronne pour trois, le bonheur total qu'ils se sont offerts et qu'ils ont offert à ces milliers de spectateurs en extase. Comme atomisés devant la performance des Teamers.

Le relais fait circuler l'adrénaline pleine vanne, good trip, bad trip, c'est en fonction de sa propre capacité à surmonter l'enjeu, à le dépasser, à la maîtriser, le faire sien.

Et en cela, Philippe Adamski, l'espoir de cette équipe de France s'est parfaitement acquitté de sa mission. Guère avantagé par le tirage au sort des combinaisons de postes, il pointait au passage au poste spectacle avec une minute de retard mais dans la seconde boucle, il limitait la casse pour passer le témoin fictif à François Gonon qui avec son expérience du haut niveau, sa capacité à courir vite, le métier en somme, se portait en capacité de mettre sur orbite Tero, son frère de campagne avec seulement 4 coureurs lui collant dans les basques.

Mais dès le premier poste à poste, comme sur la longue distance, Thierry Gueorgiou attaquait cette forêt au lance roquette, s'affranchissant de tous les obstacles, invincible au point de revenir au bercail avec 4 minutes d'avance. Du jamais vu en championnat du Monde.

Ainsi, Thierry remporte son 3ème titre de la semaine, son 10ème d'une longue et longue carrière et offre à ses copains le plaisir, le bonheur ultime de toucher l'or.

Au terme de cette semaine, la France confirme ainsi son statut de grande nation de course d'orientation aux côtés des pays scandinaves. Une aventure née il y a plus de 20 ans avec aux commandes Michel Gueorgiou, le père de Thierry, qui du marathon migrait vers la C.O. Au point de devenir le grand entraîneur qu'il fut.

De ce championnat du Monde, il n'aura manqué qu'une chose, une couverture médiatique digne de ce nom afin que la C.O. perce le grand écran, que des vocations naissent et que la Fédération Française de C.O. capitalise sur ces résultats exceptionnels.

Même sur Stade2 : 30s de news alors que TF1 avait fait un reportage... Stade2 devrait s'appeler maintenant FOOT1