Semi de Paris vu de devant

Et voici ce que nous avons loupé pour cause de vitesse trop réduite ! :P ... Sauf pour ce qui est des conditions climatiques, nous avons pu les apprécier 2 fois plus longtemps

En raison de conditions climatiques peu clémentes, avec notamment un fort vent de face, de la pluie et le froid, les leaders sont passés au 5ième km en 15’12’’. A ce point, les Ethiopiens Bazu Worku et Fikadu Lemma ont décidé de durcir la course et de prendre la poudre d’escampette. Ce duo franchira le 10ième km en 29’58’’. Puis s’ensuivra une multitude d’attaques de Bazu Worku. Son compatriote parviendra à amortir les accélérations et à revenir, avant de céder au 19ième km. Worku l’emportera en 1h01’56’’ et précédera Lemma, 1h02’00 et le Kenyan Barnabas Kosgei, 1h02’25’’.
La course féminine se jouera sur l’expérience. D’entrée, la Kenyane Perninah Arusei et l’Ethiopienne Harun Haji, toujours espoir tenteront de fausser compagnie à l’Etoile de Riga. Celle-ci restera en retrait à 20’’, avant de recoller au 10ième km, coupé en 33’20’’ et de finir par prendre l’initiative et de lâcher ses sœurs de galère, sans doute partie trop vite. Prokopchuka laissera éclater sa joie une fois cette victoire acquise en 1h10’43’’ devant Arusei, 1h10’57’’ et Haji, 1h11’36’’.

Frigorifiée, cette femme pourtant originaire du froid et qui désormais réside au Portugal s’exprimera très peu : « Je suis vraiment contente. J’ai atteint mon objectif. Je voulais juste gagner. Je viens d’enchaîner 7 courses d’affilée et je ne pouvais donc pas viser un chrono. Le 02 avril, je serai au semi-marathon de Lisbonne. Cette année, je ne courrai pas un marathon de printemps. Je vais attendre l’automne, mais je ne sais pas encore où »

Et nous, il nous restait encore 27 min sous :PLUIE[1]: et dans la tempête :16[1]: